Hélas ! Saül nâest pas changé; [26:1] poussé par les Ziphiens, [26:2] il cherche David de nouveau, [26:16] mais ce nâest que pour tomber et encore plus publiquement entre les mains de David. [26:23] Remarquez que David en appelle plus directement à lâÃternel pour juger entre lui et Saül. La séparation est plus complète. Saül était incorrigible. Cet appel à Dieu était convenable. Il ne convient pas, ce nâest pas selon la marche de lâEsprit, de sâhabituer au mal. « Père juste », dit enfin le Seigneur, « le monde ne tâa pas connu, mais moi je tâai connu; et ceux-ci ont connu que toi tu mâas envoyé » [(Jean 17:25)].
Père juste
Ce qui a caractérisé David en tout, câest quâil sâest remis entièrement entre les mains du Seigneur; câest lâEsprit de Christ dans les Psaumes. Mais David, après tout, nâest quâun homme, et aussitôt après ce témoignage que la main de Dieu était avec lui, témoignage que Saül même reconnaissait, [27:1] sa foi lui fait défaut [27:2] et il se rend au milieu des ennemis du peuple de Dieu. Dieu, sans doute, se sert de ce moyen pour tenir David éloigné du danger. [28:1] Mais en même temps David est éprouvé et châtié, et se trouve exposé à lâaffreuse nécessité de se montrer prêt à combattre contre Israël. Il nây en a quâun seul que sa perfection et sa sagesse aient mis à lâabri de toutes les tentations.
On peut remarquer que câest immédiatement après une intervention évidente de Dieu (26:12), que David manque de foi. Il en est de même dâÃlie (1 Rois 19). On dirait que, dans nos cÅurs, la foi sâépuise par un effort remarquable. On a pu traverser la crise par la foi, mais le cÅur qui en a été le vase sâen effraye; tandis quâen Jésus on trouve une égalité, de perfection toute divine.
[27:5] David sâéloigne de la ville royale. [27:11] Au pays des Philistins il se maintient dans les bonnes grâces du roi, non par la foi, mais par une prudence qui ne tient pas à la vérité. Câest une triste position; cependant Dieu ne lâabandonne pas. Il le châtie et dâune manière pénible, mais il lâépargne et le garde. Nous avons vu des voies pareilles de lâÃternel dans le cas de Jacob fugitif.
[28:1] Akish, qui connaît David, veut lâemployer à son service, et David ne peut sây refuser; car lorsque celui qui possède lâénergie que donne lâEsprit de Dieu par la foi, sâest placé dans une fausse position par infidélité, il nâa pas dâénergie contre celui sous lâautorité duquel il sâest placé, et sâil nâemploie pas pour son protecteur lâénergie dont il est doué, il excite très naturellement sa jalousie. David aurait évité tout cela en allant à Tsiklag, mais il ne pouvait. Dieu dans sa bonté, lâa gardé, mais il était en ce moment-là dans une triste et fausse position.
Saül, ainsi quâIsraël, était dans une position encore plus triste, nâayant secours ni de Dieu, ni de lâennemi. [28:6] Saül est abandonné de Dieu. [28:3] Samuel est mort; de sorte quâIsraël nâest plus en rapport avec Dieu par son moyen.
[27:1-2] David qui, au moins, tenait tête contre les Philistins, était, par la faute de Saül, au milieu dâeux. [28:3] Le zèle extérieur du roi avait supprimé tous les évocateurs dâesprits. [28:6] Il cherche la direction de Dieu qui ne veut pas lui répondre, Or, la conscience et la foi lui manquent; [28:7] les circonstances sont pressantes, et il se jette maintenant non dans le service extérieur de Dieu comme auparavant (il sait, triste et solennelle conviction, que cela ne lui appartient plus); mais dans les choses quâil avait jugées et chassées du pays comme mauvaises, lorsquâil pouvait maintenir sa réputation religieuse, choses quâil sait toujours être mauvaises, [28:5] mais les Philistins sont là , et contre ceux-ci le cÅur lui manque. Il cherche une femme qui évoque les esprits. Ici Dieu le rencontre. [28:12] Samuel monte, mais de manière à effrayer la femme. Elle sent quâil y a là une puissance au-dessus de ses enchantements. [28:16-19] Samuel annonce à Saül, sans ménagement et sans aucune sympathie (car elle nâétait plus possible), le jugement solennel de Dieu.
versets 1-12
Chapitres 26 Ã 28
Ch. 26 â Saül poursuit de nouveau David, et Dieu juge publiquement entre eux
Hélas ! Saül nâest pas changé; [26:1] poussé par les Ziphiens, [26:2] il cherche David de nouveau, [26:16] mais ce nâest que pour tomber et encore plus publiquement entre les mains de David. [26:23] Remarquez que David en appelle plus directement à lâÃternel pour juger entre lui et Saül. La séparation est plus complète. Saül était incorrigible. Cet appel à Dieu était convenable. Il ne convient pas, ce nâest pas selon la marche de lâEsprit, de sâhabituer au mal. « Jean 17:25)].
», dit enfin le Seigneur, « le monde ne tâa pas connu, mais moi je tâai connu; et ceux-ci ont connu que toi tu mâas envoyé » [(Ch. 27 à 28 v. 2 â David fuit chez les Philistins
Ch. 27 v. 1-4 â David manque de foi et craint, et est exposé aux tentations chez lâennemi
Ce qui a caractérisé David en tout, câest quâil sâest remis entièrement entre les mains du Seigneur; câest lâEsprit de Christ dans les Psaumes. Mais David, après tout, nâest quâun homme, et aussitôt après ce témoignage que la main de Dieu était avec lui, témoignage que Saül même reconnaissait, [27:1] sa foi lui fait défaut [27:2] et il se rend au milieu des ennemis du peuple de Dieu. Dieu, sans doute, se sert de ce moyen pour tenir David éloigné du danger. [28:1] Mais en même temps David est éprouvé et châtié, et se trouve exposé à lâaffreuse nécessité de se montrer prêt à combattre contre Israël. Il nây en a quâun seul que sa perfection et sa sagesse aient mis à lâabri de toutes les tentations.
Faiblesse de lâhomme après avoir été lâobjet dâune intervention divine
On peut remarquer que câest immédiatement après une intervention évidente de Dieu (26:12), que David manque de foi. Il en est de même dâÃlie (1 Rois 19). On dirait que, dans nos cÅurs, la foi sâépuise par un effort remarquable. On a pu traverser la crise par la foi, mais le cÅur qui en a été le vase sâen effraye; tandis quâen Jésus on trouve une égalité, de perfection toute divine.
Ch. 27 v. 5-12 â Triste position de David, mais grâce de Dieu pour le garder
[27:5] David sâéloigne de la ville royale. [27:11] Au pays des Philistins il se maintient dans les bonnes grâces du roi, non par la foi, mais par une prudence qui ne tient pas à la vérité. Câest une triste position; cependant Dieu ne lâabandonne pas. Il le châtie et dâune manière pénible, mais il lâépargne et le garde. Nous avons vu des voies pareilles de lâÃternel dans le cas de Jacob fugitif.
Ch. 28 v. 1-2 â David obligé de servir Akish, dans la fausse position quâil a prise
[28:1] Akish, qui connaît David, veut lâemployer à son service, et David ne peut sây refuser; car lorsque celui qui possède lâénergie que donne lâEsprit de Dieu par la foi, sâest placé dans une fausse position par infidélité, il nâa pas dâénergie contre celui sous lâautorité duquel il sâest placé, et sâil nâemploie pas pour son protecteur lâénergie dont il est doué, il excite très naturellement sa jalousie. David aurait évité tout cela en allant à Tsiklag, mais il ne pouvait. Dieu dans sa bonté, lâa gardé, mais il était en ce moment-là dans une triste et fausse position.
Ch. 28 v. 3-25 â Condition effrayante de Saül et du peuple
Ch. 28 v. 3-6 â Saül et Israël nâont plus de rapport avec Dieu ni de secours
Saül, ainsi quâIsraël, était dans une position encore plus triste, nâayant secours ni de Dieu, ni de lâennemi. [28:6] Saül est abandonné de Dieu. [28:3] Samuel est mort; de sorte quâIsraël nâest plus en rapport avec Dieu par son moyen.
Ch. 28 v. 7-25 â Saül cherche du secours, mais Samuel vient lui annoncer le jugement de Dieu
[27:1-2] David qui, au moins, tenait tête contre les Philistins, était, par la faute de Saül, au milieu dâeux. [28:3] Le zèle extérieur du roi avait supprimé tous les évocateurs dâesprits. [28:6] Il cherche la direction de Dieu qui ne veut pas lui répondre, Or, la conscience et la foi lui manquent; [28:7] les circonstances sont pressantes, et il se jette maintenant non dans le service extérieur de Dieu comme auparavant (il sait, triste et solennelle conviction, que cela ne lui appartient plus); mais dans les choses quâil avait jugées et chassées du pays comme mauvaises, lorsquâil pouvait maintenir sa réputation religieuse, choses quâil sait toujours être mauvaises, [28:5] mais les Philistins sont là , et contre ceux-ci le cÅur lui manque. Il cherche une femme qui évoque les esprits. Ici Dieu le rencontre. [28:12] Samuel monte, mais de manière à effrayer la femme. Elle sent quâil y a là une puissance au-dessus de ses enchantements. [28:16-19] Samuel annonce à Saül, sans ménagement et sans aucune sympathie (car elle nâétait plus possible), le jugement solennel de Dieu.