Nous trouvons donc, au commencement du livre, la sacrificature subsistant devant Dieu dans la position dont nous avons parlé. Ãli, pieux lui-même et craignant Dieu, ne maintenait pas lâordre dans la famille sacerdotale. La sacrificature, au lieu de lier le peuple à Dieu, rompait moralement ce lien [(2:24)]. [1:3] Hophni et Phinées, les fils dâÃli, étaient là à Silo, [2:17] et leur conduite avait pour résultat que « les hommes méprisaient lâoffrande de lâÃternel ». Tel était lâétat de choses en Israël. [1:1-3] En même temps, dans la famille dâElkana, Anne, élue de lâÃternel pour la bénédiction, était dans lâépreuve; les souhaits de son cÅur naturel nâétaient pas satisfaits, [1:6] et lâadversaire la tourmentait par le moyen de celle qui prospérait à son gré. Or, celui dont la force sâaccomplit dans la faiblesse, ayant démontré (comme toujours en pareil cas), lâimpuissance de la chair, bénit selon sa volonté contre toute espérance, afin que ce qui était de Lui fût évidemment accompli par sa puissance à Lui. [1:27-28] Anne a un fils selon sa requête, un fils consacré à lâÃternel. [1:1] Sa famille était de la tribu de Lévi (1 Chron. 6 [v. 22-28]).
Anne reconnaît dans le beau cantique du chapitre 2 ce grand principe de la grâce souveraine et de la puissance de Dieu, [2:7] quâIl abaisse lâorgueilleux, et celui qui se fie à la chair, [2:8] et relève le faible et lâimpuissant. « Car les piliers de la terre sont à lâÃternel, et sur eux il a posé le monde »; câétait ce quâIsraël, misérable et déchu, et un faible résidu qui sâattendait à lâÃternel, avaient besoin de savoir : câest-à -dire, que tout dépendait de Dieu et de Dieu seul, qui ne cherchait pas la puissance dans lâhomme, [2:10] mais la démontrait dans ses voies en détruisant tous ses adversaires; et qui, enfin, « donnerait la force à son Roi, et élèverait la corne de son Oint ». Câest lâhistoire de lâintervention de Dieu en faveur dâIsraël déchu et misérable, et cela par la manifestation de sa puissance en donnant force à son Roi, à son Christ. Câest une prophétie des voies de Dieu, des grands principes de son gouvernement qui se rapportaient à la position dâIsraël, depuis le moment où elle a été prononcée jusquâà lâétablissement de la royauté millénaire, dans la personne du Seigneur Jésus.
Après que Dieu a donné ce témoignage auquel la foi pouvait se fier, nous trouvons tout de suite la révélation de lâétat intérieur du peuple et de lâiniquité de la sacrificature qui aurait dû être lâinstrument pour purifier lâiniquité du peuple; et qui, au contraire, amenait le jugement sur lui. [2:24-25] « Vous entraînez, dit Ãli, à la transgression le peuple de lâÃternel. Si un homme a péché contre un homme, Dieu le jugera; mais si un homme pèche contre lâÃternel, qui priera pour lui ? ». Voilà où en étaient les choses dâaprès Ãli lui-même. [2:25-26] « Mais ils nâécoutèrent pas la voix de leur père, car câétait le bon plaisir de lâÃternel de les faire mourir. Et le jeune garçon Samuel allait grandissant, agréable à lâÃternel et aux hommes », heureux de partager, quelque faible que fût la copie, le témoignage rendu à Jésus lui-même.
Quant aux fils dâÃli, ils sont un exemple de ce qui nâarrive que trop souvent. Que de fois, hélas ! voyons-nous quâau moment où le jugement de Dieu va éclater, on ne sâen aperçoit pas ! parce que le mal qui va lâamener obscurcit la vue morale, de telle sorte quâon ne le reconnaît pas ! Les yeux de Dieu sont ailleurs, de même que lâintelligence spirituelle quâil donne aux siens, [2:26] comme cela avait lieu ici pour Samuel. [2:27] Cependant Dieu avertit Ãli, par le moyen dâun homme de Dieu. [2:30-36] Son jugement sur la famille sacerdotale et sur la sacrificature, est prononcé [3:7] avant que lâÃternel se révèle à Samuel.
[2:35] Ce jugement annonce le changement dans lâordre du gouvernement divin, qui devait avoir lieu par lâétablissement dâun Roi, dâun Oint (dâun Christ), et par la position qui en résulterait pour la sacrificature, ainsi que nous lâavons déjà fait remarquer (v. 35). « Et je me susciterai un sacrificateur fidèle : il fera selon ce qui est dans mon cÅur et dans mon âme, et je lui bâtirai une maison stable, et il marchera toujours devant mon Oint ».
devant mon Oint »
versets 1-36
Chapitres 1 et 2
Ch. 1 v. 1 à 2 v. 11 â Manifestation de la grâce divine au milieu de la ruine
Ch. 1 â Ãtat de la sacrificature, et grâce agissante malgré la faiblesse de lâhomme
Nous trouvons donc, au commencement du livre, la sacrificature subsistant devant Dieu dans la position dont nous avons parlé. Ãli, pieux lui-même et craignant Dieu, ne maintenait pas lâordre dans la famille sacerdotale. La sacrificature, au lieu de lier le peuple à Dieu, rompait moralement ce lien [(2:24)]. [1:3] Hophni et Phinées, les fils dâÃli, étaient là à Silo, [2:17] et leur conduite avait pour résultat que « les hommes méprisaient lâoffrande de lâÃternel ». Tel était lâétat de choses en Israël. [1:1-3] En même temps, dans la famille dâElkana, Anne, élue de lâÃternel pour la bénédiction, était dans lâépreuve; les souhaits de son cÅur naturel nâétaient pas satisfaits, [1:6] et lâadversaire la tourmentait par le moyen de celle qui prospérait à son gré. Or, celui dont la force sâaccomplit dans la faiblesse, ayant démontré (comme toujours en pareil cas), lâimpuissance de la chair, bénit selon sa volonté contre toute espérance, afin que ce qui était de Lui fût évidemment accompli par sa puissance à Lui. [1:27-28] Anne a un fils selon sa requête, un fils consacré à lâÃternel. [1:1] Sa famille était de la tribu de Lévi (1 Chron. 6 [v. 22-28]).
Ch. 2 v. 1-11 â Grâce souveraine et toute-puissance de Dieu envers Israël
Anne reconnaît dans le beau cantique du chapitre 2 ce grand principe de la grâce souveraine et de la puissance de Dieu, [2:7] quâIl abaisse lâorgueilleux, et celui qui se fie à la chair, [2:8] et relève le faible et lâimpuissant. « Car les piliers de la terre sont à lâÃternel, et sur eux il a posé le monde »; câétait ce quâIsraël, misérable et déchu, et un faible résidu qui sâattendait à lâÃternel, avaient besoin de savoir : câest-à -dire, que tout dépendait de Dieu et de Dieu seul, qui ne cherchait pas la puissance dans lâhomme, [2:10] mais la démontrait dans ses voies en détruisant tous ses adversaires; et qui, enfin, « donnerait la force à son Roi, et élèverait la corne de son Oint ». Câest lâhistoire de lâintervention de Dieu en faveur dâIsraël déchu et misérable, et cela par la manifestation de sa puissance en donnant force à son Roi, à son Christ. Câest une prophétie des voies de Dieu, des grands principes de son gouvernement qui se rapportaient à la position dâIsraël, depuis le moment où elle a été prononcée jusquâà lâétablissement de la royauté millénaire, dans la personne du Seigneur Jésus.
Ch. 2 v. 12-36 â Ãtat du peuple et de la sacrificature, et jugement divin annoncé
Ch. 2 v. 12-26 â Iniquité de la sacrificature, amenant le jugement sur le peuple
Après que Dieu a donné ce témoignage auquel la foi pouvait se fier, nous trouvons tout de suite la révélation de lâétat intérieur du peuple et de lâiniquité de la sacrificature qui aurait dû être lâinstrument pour purifier lâiniquité du peuple; et qui, au contraire, amenait le jugement sur lui. [2:24-25] « Vous entraînez, dit Ãli, à la transgression le peuple de lâÃternel. Si un homme a péché contre un homme, Dieu le jugera; mais si un homme pèche contre lâÃternel, qui priera pour lui ? ». Voilà où en étaient les choses dâaprès Ãli lui-même. [2:25-26] « Mais ils nâécoutèrent pas la voix de leur père, car câétait le bon plaisir de lâÃternel de les faire mourir. Et le jeune garçon Samuel allait grandissant, agréable à lâÃternel et aux hommes », heureux de partager, quelque faible que fût la copie, le témoignage rendu à Jésus lui-même.
Ch. 2 v. 27-34 â Aveuglement par le mal quant au jugement annoncé par Dieu
Quant aux fils dâÃli, ils sont un exemple de ce qui nâarrive que trop souvent. Que de fois, hélas ! voyons-nous quâau moment où le jugement de Dieu va éclater, on ne sâen aperçoit pas ! parce que le mal qui va lâamener obscurcit la vue morale, de telle sorte quâon ne le reconnaît pas ! Les yeux de Dieu sont ailleurs, de même que lâintelligence spirituelle quâil donne aux siens, [2:26] comme cela avait lieu ici pour Samuel. [2:27] Cependant Dieu avertit Ãli, par le moyen dâun homme de Dieu. [2:30-36] Son jugement sur la famille sacerdotale et sur la sacrificature, est prononcé [3:7] avant que lâÃternel se révèle à Samuel.
Ch. 2 v. 35-36 â Changement du gouvernement divin et établissement dâun oint
[2:35] Ce jugement annonce le changement dans lâordre du gouvernement divin, qui devait avoir lieu par lâétablissement dâun Roi, dâun Oint (dâun Christ), et par la position qui en résulterait pour la sacrificature, ainsi que nous lâavons déjà fait remarquer (v. 35). « Et je me susciterai un sacrificateur fidèle : il fera selon ce qui est dans mon cÅur et dans mon âme, et je lui bâtirai une maison stable, et il marchera toujours
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