Oblation. Le mot hébreu mincha désigne un tribut payé en signe dâhommage à un supérieur (Genèse 32:18; Genèse 43:11); il sâapplique ordinairement à une offrande faite à Dieu, et consiste toujours, sauf dans Genèse 4:4, en fruits de la terre cultivée. Voir Exode 30:9 et Exode 40:29
Son offrande sera⦠La première oblation qui soit prévue consiste en une quantité plus ou moins grande de fleur de farine de froment, dâaprès Exode 29:2, laquelle valait la moitié de plus que celle dâorge (2 Rois 7:1; 2 Rois 7:16; 2 Rois 7:18). Câest ce quâil y a de plus délicat dans la meilleure des céréales; câest la part dâhonneur, digne du Roi suprême.
Au verset 14 nous verrons sans doute des épis entiers, des grains bruts, présentés à lâÃternel; mais ce qui dans ce cas fait le prix de lâoffrande, câest que ce sont des prémices. Ici nous sommes à nâimporte quelle époque de lâannée; lâIsraélite a moulu du froment pour son usage et il en prélève pour lâÃternel la plus fine partie.
Huile. Lâhuile joue en Orient le rôle du beurre chez nous.
Ajoutera de lâencens. Lâencens nâappartenait quâà Dieu. Voilà pourquoi il ne devait pas être, comme lâhuile, répandu sur la fleur de farine qui, sauf une poignée, devait être donnée ensuite à Aaron. Sur lâencens lui-même, voir Exode 30:34. Il était joint aussi aux pains de proposition (Lévitique 24:7) et à dâautres oblations, mais jamais aux victimes sanglantes. Dâaprès Psaumes 141:2, il symbolise la prière et fait de lâoblation un acte dâélévation de lââme vers lâÃternel.
Il lâapportera aux fils dâAaron. Tout doit passer par les médiateurs.
Une poignée. Ce mot implique une portion plus forte que le mot hébreu qui se rendrait mieux par une pincée. Une partie de la farine arrosée dâhuile, et lâencens dans sa totalité : voilà la part de Dieu.
Et cela en mémorial. Cette portion de lâoblation qui est brûlée sur lâautel monte au ciel et demeure devant lâÃternel comme un motif permanent de bienveillance. Le sang des sacrifices qui couvre le pécheur reste sur lâautel; mais lâoblation qui produit le bon plaisir et le bon vouloir divins doit monter (Psaumes 20:4). Le mot grec par lequel les LXX rendent le terme hébreu est employé Actes 10:4 pour désigner les prières et les aumônes de Corneille, qui sont montées en mémoire devant Dieu.
Le reste revient au sacrificateur. Câest non pas un mémorial, mais une chose très sainte; ce qui ne signifie pas plus sainte que lâholocauste, mais possédant aussi une sainteté de premier ordre. Comme le tout de lâoblation nâétait pas consumé, et quâune partie rentrait en contact avec lâhomme, la loi rappelle expressément de quel respect cette portion dâoffrande doit être entourée. Voir, pour la distinction plus précise entre ce qui est très saint et ce qui est saint, Lévitique 7:1.
Dans cette oblation la fleur de farine nâest plus présentée à lâétat naturel; elle est apprêtée. Elle pouvait lâêtre de trois manières principales : au four, à la poêle ou dans une casserole.
Le four était un objet transportable, un vase en terre, dâun mètre de hauteur sur 50 cm de largeur, semblable à ces jarres dont les Arabes font encore actuellement usage. Lorsquâil est suffisamment chauffé par le feu qui y a été allumé, on applique la pâte contre la paroi intérieure du vase, lâouverture est fermée au moyen dâun grand couvercle et peu de minutes suffisent pour cuire le contenu. Ce quâon obtient ainsi, ce sont des gâteaux dans le cas où la pâte a été imbibée dâhuile avant la cuisson, des galettes lorsque la pâte nâest arrosée dâhuile quâaprès la cuisson.
La poêle était une plaque, probablement en fer (Ãzéchiel 4:3), légèrement convexe, et qui était soutenue un peu au-dessus du sol par des pierres entre lesquelles brûlait le feu. Ce quâon retirait de la poêle, était une pâtisserie que lâon brisait (verset 6) avant dây mettre de lâhuile; car le pain se brisait et ne se coupait pas (Ãsaïe 58:7; Matthieu 14:19). Encore aujourdâhui du pain rompu et baigné dans de lâhuile et du lait forme lâun des plats favoris des Arabes du désert.
La casserole était un récipient assez profond, muni dâun couvercle et où lâon pouvait au besoin faire bouillir de lâeau. Ce genre de cuisson fournissait une espèce de tourte dâune certaine épaisseur et qui se gonflait sans lâaide de levain. Aussi la préparait-on toujours sans levain. De là au verset 7 lâabsence de la défense du levain, si expressément rappelée versets 4 et 5.
LâIsraélite préparait ces diverses oblations chez lui et les apportait toutes cuites au sacrificateur. Plus tard (1 Chroniques 23:28-29), ces diverses opérations se firent dans la cour du sanctuaire avec de la fleur de farine dont il y avait toujours une provision dans les dépendances du temple. Voir aussi Ãzéchiel 46:20.
Voir note au verset 3.
Au verset 11 est relevée la défense, déjà renfermée dans les versets 4 et 5, dâemployer le levain. Le levain en lui-même nâest point impur et ne souille point; mais la fermentation quâil produit était considérée par toute lâantiquité comme une décomposition, un commencement de corruption. Voir 1 Corinthiens 5:8; Galates 5:9; Luc 12:1, et, sur lâobservation de cette défense, Amos 4:5.
à lâinterdiction du levain est ajoutée ici celle du miel, mot qui comprend, avec le miel dâabeilles, toute espèce de confiture, de sirop, etc. (voir Genèse 43:11, note). Ces substances étaient anciennement employées comme levain et servaient à faire des pâtisseries du genre de nos pains dâépices.
Vous les présenterez : Vous pourrez présenter le levain et le miel dans les pâtisseries dans la composition desquelles ces substances seront entrées, quand il sâagira dâoffrandes de prémices, telles que les premiers pains de la fête de Pentecôte (Lévitique 23:17) ou que le miel (2 Chroniques 31:5); parce que, bien quâoffertes à lâÃternel, ces offrandes reviennent aux sacrificateurs (Nombres 18:12-13)
Ordre dâemployer le sel.
Cette substance devra être répandue sur toute oblation et même sur toute offrande. Contrairement, au levain, qui altère les substances, le sel les conserve et empêche la corruption (voir Ãzéchiel 43:24, note). Il est par là même un symbole de fidélité et de persévérance. Câest pourquoi de toute antiquité, en Orient, comme aujourdâhui encore chez les Arabes, le sel a été et est employé dans les cérémonies qui accompagnent la conclusion dâune alliance. Comparez lâexpression le sel de lâalliance, Nombres 18:19; 2 Chroniques 13:5; dans lâhébreu : alliance de sel.
Contrairement au miel, si doux au palais, le sel, par sa saveur âpre, représente lâaustérité du renoncement et rappelle que la lutte contre les penchants naturels est la condition à laquelle seule peut subsister lâalliance de lâhomme avec un Dieu saint (Marc 9:50).
Cette troisième espèce dâoblation aurait eu proprement sa place immédiatement après la seconde, dont traitait le verset 10. Mais lâénumération a été interrompue par les versets 11 à 13, destinés à rappeler fortement la défense générale de lâemploi du levain qui subsiste malgré le silence gardé sur ce point au verset 7.
Epis rôtis. Des épis frais, rôtis sur une plaque de métal, sont encore maintenant un aliment très apprécié en Orient.
Du grain nouveau broyé : simple apposition du mot épis rôtis, et non pas une nouvelle forme dâoffrande. Une fois rôtis, les épis étaient froissés, puis mondés et grossièrement moulus, et câétait sous cette forme quâon les offrait, parce que câétait ainsi quâon les mangeait (Lévitique 23:14; Ruth 2:14; Josué 5:11; 1 Samuel 17:17, etc. La valeur de cette oblation de nature tout ordinaire consiste en ce quâil sâagissait de prémices (voir verset 1, note).
Il va de soi que le reste était consommé par les sacrificateurs.
Toutes les oblations réglementées dans ce chapitre étaient prélevées sur la nourriture habituelle du peuple et en rapport avec les modes les plus usités de la préparer. Elles manifestaient les sentiments de reconnaissance de lâIsraélite, qui éprouvait le besoin de faire hommage à lâÃternel de la meilleure partie de ses aliments, et cela sous les diverses formes sous lesquelles il sâen nourrissait lui-même. Il faisait ainsi en quelque sorte de lâÃternel son commensal. LâÃternel de son côté acceptait lâoblation qui lui était faite, mais il en attribuait une partie à ses serviteurs, les sacrificateurs.
On se demande si ces oblations constituaient à elles seules une offrande complète ou bien si elles étaient envisagées comme de simples compléments des sacrifices sanglants. Le verset 4 : Si lâon présente à lâÃternel comme offrande une oblation,
rapproché de Lévitique 1:3 : Si son offrande est un holocauste,
semble, réclamer pour lâoblation la valeur dâune offrande complète en soi. Et certainement la loi prescrivait de semblables oblations; comparez Lévitique 5:11; Lévitique 6:20; Nombres 5:15. Cependant de même que, dans les repas, le pain est ordinairement joint à la viande, il est probable que dans la pratique les oblations devinrent le plus souvent le complément des sacrifices sanglants. Tandis que lâholocauste représentait la consécration à Dieu de lâIsraélite purifié, lâoblation était le symbole de lâhommage reconnaissant quâil lui offrait de tous les biens dont lâÃternel le faisait jouir.
versets 1-16
1 Ã 3 Oblation de fleur de farine en nature
Oblation. Le mot hébreu mincha désigne un tribut payé en signe dâhommage à un supérieur (Genèse 32:18; Genèse 43:11); il sâapplique ordinairement à une offrande faite à Dieu, et consiste toujours, sauf dans Genèse 4:4, en fruits de la terre cultivée. Voir Exode 30:9 et Exode 40:29
Son offrande sera⦠La première oblation qui soit prévue consiste en une quantité plus ou moins grande de fleur de farine de froment, dâaprès Exode 29:2, laquelle valait la moitié de plus que celle dâorge (2 Rois 7:1; 2 Rois 7:16; 2 Rois 7:18). Câest ce quâil y a de plus délicat dans la meilleure des céréales; câest la part dâhonneur, digne du Roi suprême.
Au verset 14 nous verrons sans doute des épis entiers, des grains bruts, présentés à lâÃternel; mais ce qui dans ce cas fait le prix de lâoffrande, câest que ce sont des prémices. Ici nous sommes à nâimporte quelle époque de lâannée; lâIsraélite a moulu du froment pour son usage et il en prélève pour lâÃternel la plus fine partie.
Huile. Lâhuile joue en Orient le rôle du beurre chez nous.
Ajoutera de lâencens. Lâencens nâappartenait quâà Dieu. Voilà pourquoi il ne devait pas être, comme lâhuile, répandu sur la fleur de farine qui, sauf une poignée, devait être donnée ensuite à Aaron. Sur lâencens lui-même, voir Exode 30:34. Il était joint aussi aux pains de proposition (Lévitique 24:7) et à dâautres oblations, mais jamais aux victimes sanglantes. Dâaprès Psaumes 141:2, il symbolise la prière et fait de lâoblation un acte dâélévation de lââme vers lâÃternel.
Il lâapportera aux fils dâAaron. Tout doit passer par les médiateurs.
Une poignée. Ce mot implique une portion plus forte que le mot hébreu qui se rendrait mieux par une pincée. Une partie de la farine arrosée dâhuile, et lâencens dans sa totalité : voilà la part de Dieu.
Et cela en mémorial. Cette portion de lâoblation qui est brûlée sur lâautel monte au ciel et demeure devant lâÃternel comme un motif permanent de bienveillance. Le sang des sacrifices qui couvre le pécheur reste sur lâautel; mais lâoblation qui produit le bon plaisir et le bon vouloir divins doit monter (Psaumes 20:4). Le mot grec par lequel les LXX rendent le terme hébreu est employé Actes 10:4 pour désigner les prières et les aumônes de Corneille, qui sont montées en mémoire devant Dieu.
Le reste revient au sacrificateur. Câest non pas un mémorial, mais une chose très sainte; ce qui ne signifie pas plus sainte que lâholocauste, mais possédant aussi une sainteté de premier ordre. Comme le tout de lâoblation nâétait pas consumé, et quâune partie rentrait en contact avec lâhomme, la loi rappelle expressément de quel respect cette portion dâoffrande doit être entourée. Voir, pour la distinction plus précise entre ce qui est très saint et ce qui est saint, Lévitique 7:1.
4 Ã 10 Lâoblation cuite au four
Dans cette oblation la fleur de farine nâest plus présentée à lâétat naturel; elle est apprêtée. Elle pouvait lâêtre de trois manières principales : au four, à la poêle ou dans une casserole.
Le four était un objet transportable, un vase en terre, dâun mètre de hauteur sur 50 cm de largeur, semblable à ces jarres dont les Arabes font encore actuellement usage. Lorsquâil est suffisamment chauffé par le feu qui y a été allumé, on applique la pâte contre la paroi intérieure du vase, lâouverture est fermée au moyen dâun grand couvercle et peu de minutes suffisent pour cuire le contenu. Ce quâon obtient ainsi, ce sont des gâteaux dans le cas où la pâte a été imbibée dâhuile avant la cuisson, des galettes lorsque la pâte nâest arrosée dâhuile quâaprès la cuisson.
La poêle était une plaque, probablement en fer (Ãzéchiel 4:3), légèrement convexe, et qui était soutenue un peu au-dessus du sol par des pierres entre lesquelles brûlait le feu. Ce quâon retirait de la poêle, était une pâtisserie que lâon brisait (verset 6) avant dây mettre de lâhuile; car le pain se brisait et ne se coupait pas (Ãsaïe 58:7; Matthieu 14:19). Encore aujourdâhui du pain rompu et baigné dans de lâhuile et du lait forme lâun des plats favoris des Arabes du désert.
La casserole était un récipient assez profond, muni dâun couvercle et où lâon pouvait au besoin faire bouillir de lâeau. Ce genre de cuisson fournissait une espèce de tourte dâune certaine épaisseur et qui se gonflait sans lâaide de levain. Aussi la préparait-on toujours sans levain. De là au verset 7 lâabsence de la défense du levain, si expressément rappelée versets 4 et 5.
LâIsraélite préparait ces diverses oblations chez lui et les apportait toutes cuites au sacrificateur. Plus tard (1 Chroniques 23:28-29), ces diverses opérations se firent dans la cour du sanctuaire avec de la fleur de farine dont il y avait toujours une provision dans les dépendances du temple. Voir aussi Ãzéchiel 46:20.
Voir note au verset 3.
11 à 13 Directions générales pour les oblations
3>11 à 12 Défense dâemployer le levain et le miel
Au verset 11 est relevée la défense, déjà renfermée dans les versets 4 et 5, dâemployer le levain. Le levain en lui-même nâest point impur et ne souille point; mais la fermentation quâil produit était considérée par toute lâantiquité comme une décomposition, un commencement de corruption. Voir 1 Corinthiens 5:8; Galates 5:9; Luc 12:1, et, sur lâobservation de cette défense, Amos 4:5.
à lâinterdiction du levain est ajoutée ici celle du miel, mot qui comprend, avec le miel dâabeilles, toute espèce de confiture, de sirop, etc. (voir Genèse 43:11, note). Ces substances étaient anciennement employées comme levain et servaient à faire des pâtisseries du genre de nos pains dâépices.
Vous les présenterez : Vous pourrez présenter le levain et le miel dans les pâtisseries dans la composition desquelles ces substances seront entrées, quand il sâagira dâoffrandes de prémices, telles que les premiers pains de la fête de Pentecôte (Lévitique 23:17) ou que le miel (2 Chroniques 31:5); parce que, bien quâoffertes à lâÃternel, ces offrandes reviennent aux sacrificateurs (Nombres 18:12-13)
Ordre dâemployer le sel.
Cette substance devra être répandue sur toute oblation et même sur toute offrande. Contrairement, au levain, qui altère les substances, le sel les conserve et empêche la corruption (voir Ãzéchiel 43:24, note). Il est par là même un symbole de fidélité et de persévérance. Câest pourquoi de toute antiquité, en Orient, comme aujourdâhui encore chez les Arabes, le sel a été et est employé dans les cérémonies qui accompagnent la conclusion dâune alliance. Comparez lâexpression le sel de lâalliance, Nombres 18:19; 2 Chroniques 13:5; dans lâhébreu : alliance de sel.
Contrairement au miel, si doux au palais, le sel, par sa saveur âpre, représente lâaustérité du renoncement et rappelle que la lutte contre les penchants naturels est la condition à laquelle seule peut subsister lâalliance de lâhomme avec un Dieu saint (Marc 9:50).
14 Ã 16 Oblation des premiers fruits
Cette troisième espèce dâoblation aurait eu proprement sa place immédiatement après la seconde, dont traitait le verset 10. Mais lâénumération a été interrompue par les versets 11 à 13, destinés à rappeler fortement la défense générale de lâemploi du levain qui subsiste malgré le silence gardé sur ce point au verset 7.
Epis rôtis. Des épis frais, rôtis sur une plaque de métal, sont encore maintenant un aliment très apprécié en Orient.
Du grain nouveau broyé : simple apposition du mot épis rôtis, et non pas une nouvelle forme dâoffrande. Une fois rôtis, les épis étaient froissés, puis mondés et grossièrement moulus, et câétait sous cette forme quâon les offrait, parce que câétait ainsi quâon les mangeait (Lévitique 23:14; Ruth 2:14; Josué 5:11; 1 Samuel 17:17, etc. La valeur de cette oblation de nature tout ordinaire consiste en ce quâil sâagissait de prémices (voir verset 1, note).
Il va de soi que le reste était consommé par les sacrificateurs.
Toutes les oblations réglementées dans ce chapitre étaient prélevées sur la nourriture habituelle du peuple et en rapport avec les modes les plus usités de la préparer. Elles manifestaient les sentiments de reconnaissance de lâIsraélite, qui éprouvait le besoin de faire hommage à lâÃternel de la meilleure partie de ses aliments, et cela sous les diverses formes sous lesquelles il sâen nourrissait lui-même. Il faisait ainsi en quelque sorte de lâÃternel son commensal. LâÃternel de son côté acceptait lâoblation qui lui était faite, mais il en attribuait une partie à ses serviteurs, les sacrificateurs.
On se demande si ces oblations constituaient à elles seules une offrande complète ou bien si elles étaient envisagées comme de simples compléments des sacrifices sanglants. Le verset 4 : Si lâon présente à lâÃternel comme offrande une oblation,
rapproché de Lévitique 1:3 : Si son offrande est un holocauste,
semble, réclamer pour lâoblation la valeur dâune offrande complète en soi. Et certainement la loi prescrivait de semblables oblations; comparez Lévitique 5:11; Lévitique 6:20; Nombres 5:15. Cependant de même que, dans les repas, le pain est ordinairement joint à la viande, il est probable que dans la pratique les oblations devinrent le plus souvent le complément des sacrifices sanglants. Tandis que lâholocauste représentait la consécration à Dieu de lâIsraélite purifié, lâoblation était le symbole de lâhommage reconnaissant quâil lui offrait de tous les biens dont lâÃternel le faisait jouir.