Grec : Il est vrai que Jésus donc a fait beaucoup dâautres signes⦠maisâ¦
Par cette tournure Jean fait ressortir quâil nâa pas eu lâintention de présenter le récit complet dâune vie aussi remplie que celle de Jésus. Il va dire pourquoi il nâa rapporté quâun nombre de faits comparativement restreint.
à cette occasion, il nous apprend ce quâil a voulu et ce quâil a fait en écrivant ce livre; il nous dit clairement quel a été son but.
Jésus a fait encore beaucoup dâautres signes câest-à -dire un très grand nombre de miracles qui ont été des manifestations de sa puissance divine (comparez Jean 12:37), que notre évangéliste nâa ni voulu ni pu écrire dans ce livre.
Le terme signes sâapplique en premier lieu aux Åuvres de Jésus mais nâexclut pas ses discours, car «â¯le témoignage que Jésus se rend à lui-même, dit M. Weiss, est en quelque sorte le commentaire de ses miraclesâ¯Â».
La vie du Sauveur fut si riche en signes que Jean a dû choisir; et ce qui a dirigé son choix, câest le but quâil sâétait proposé (verset 31).
M. Godet ajoute :
Il me paraît difficile de ne pas voir dans la position du pronom ce, après le substantif livre : ce livre-ci, une opposition tacite à dâautres écrits renfermant les choses omises dans celui-ci. Cette expression ainsi comprise concorde avec toutes les preuves que nous avons rencontrées de la connaissance que Jean avait de nos synoptiques. Lâapôtre confirme donc par ces mots le contenu de ces évangiles antérieurs au sien et fait entendre quâil a travaillé à les compléter.
Les mots : en présence des disciples (Codex Sinaiticus, C, D : de ses), ne signifient point que les Åuvres du Sauveur nâaient pas été faites devant tout le peuple, mais bien quâil avait surtout en vue ses disciples, quâil sâagissait dâinstruire et de persuader, afin quâils pussent devenir ses témoins pour le monde entier.
Tel est donc le but élevé et saint que sâest proposé le disciple que Jésus aimait, câest à la lumière de cette déclaration quâil faut lire son Ãvangile tout entier.
Afin que vous croyiez, dit-il à ses lecteurs, que Jésus est le Christ, le Messie (Jean 1:42-46), lâOint de lâÃternel, le Sauveur du monde, promis à son peuple.
Mais Jésus ne peut être tout cela que sâil est le Fils de Dieu, dans le sens exclusif que tout notre Ãvangile donne à ce nom.
Une telle foi nâest point une froide opinion de lâintelligence; ceux qui la possèdent ont en même temps la vie, la vie de lââme, la vie éternelle, ainsi que portent Codex Sinaiticus, C, D, versions.
Enfin, la source unique de cette vie est en son nom, ce nom, qui est lâexpression de tout son être.
versets 1-31
Conclusion de lâévangile
3>30, 31 Caractère et but de ce livre
Grec : Il est vrai que Jésus donc a fait beaucoup dâautres signes⦠maisâ¦
Par cette tournure Jean fait ressortir quâil nâa pas eu lâintention de présenter le récit complet dâune vie aussi remplie que celle de Jésus. Il va dire pourquoi il nâa rapporté quâun nombre de faits comparativement restreint.
à cette occasion, il nous apprend ce quâil a voulu et ce quâil a fait en écrivant ce livre; il nous dit clairement quel a été son but.
Jésus a fait encore beaucoup dâautres signes câest-à -dire un très grand nombre de miracles qui ont été des manifestations de sa puissance divine (comparez Jean 12:37), que notre évangéliste nâa ni voulu ni pu écrire dans ce livre.
Le terme signes sâapplique en premier lieu aux Åuvres de Jésus mais nâexclut pas ses discours, car «â¯le témoignage que Jésus se rend à lui-même, dit M. Weiss, est en quelque sorte le commentaire de ses miraclesâ¯Â».
La vie du Sauveur fut si riche en signes que Jean a dû choisir; et ce qui a dirigé son choix, câest le but quâil sâétait proposé (verset 31).
M. Godet ajoute :
Les mots : en présence des disciples (Codex Sinaiticus, C, D : de ses), ne signifient point que les Åuvres du Sauveur nâaient pas été faites devant tout le peuple, mais bien quâil avait surtout en vue ses disciples, quâil sâagissait dâinstruire et de persuader, afin quâils pussent devenir ses témoins pour le monde entier.
Tel est donc le but élevé et saint que sâest proposé le disciple que Jésus aimait, câest à la lumière de cette déclaration quâil faut lire son Ãvangile tout entier.
Afin que vous croyiez, dit-il à ses lecteurs, que Jésus est le Christ, le Messie (Jean 1:42-46), lâOint de lâÃternel, le Sauveur du monde, promis à son peuple.
Mais Jésus ne peut être tout cela que sâil est le Fils de Dieu, dans le sens exclusif que tout notre Ãvangile donne à ce nom.
Une telle foi nâest point une froide opinion de lâintelligence; ceux qui la possèdent ont en même temps la vie, la vie de lââme, la vie éternelle, ainsi que portent Codex Sinaiticus, C, D, versions.
Enfin, la source unique de cette vie est en son nom, ce nom, qui est lâexpression de tout son être.