Offrande de réparation. Le sentiment religieux des prêtres et des devins leur fait comprendre quâon ne peut renvoyer lâarche sans offrir un dédommagement (ascham) au Dieu dâIsraël qui a été offensé.
Si vous êtes guéris. La guérison coïncidant avec cet hommage rendu à Dieu prouvera que la maladie provenait réellement du manque de respect dont le peuple des Philistins sâétait rendu coupable envers lui.
Le nombre des objets offerts doit être égal à celui des territoires qui avaient été frappés. Ces objets représentent en même temps les maladies et plaies dont ils ont souffert. Câétait la coutume dans lâantiquité païenne dâoffrir à la divinité une image du mal dont on avait été délivré; cet usage se retrouve encore aux Indes, il a même passé dans lâÃglise chrétienne sous la forme des ex-voto ou offrandes commémoratives, quâon trouve en grand nombre dans les églises catholiques.
Cinq souris dâor. Ce mot nous fait connaître une seconde plaie. celle qui est indiquée sommairement verset 5. Câétait une de ces invasions de souris qui, en Orient, font de grands ravages dans les champs. Plusieurs admettent une seule plaie, celle des tumeurs; les souris ne figureraient ici que comme symbole de cette maladie pestilentielle, selon un usage antique de représenter les maladies contagieuses sous lâimage dâune souris. Comparez Ãsaïe 37:36, note.
Neuf. On craint de profaner lâarche en la plaçant sur un chariot déjà employé à dâautres usages et en y attelant des bêtes qui eussent déjà porté le joug. En les séparant de leurs veaux, on rend lâépreuve mentionnée au verset 9 plus décisive.
Beth-Sémès : actuellement Aïn-Schems, ville de sacrificateurs (Josué 21:16) sur la frontière de Juda et de Dan, à 55 km environ à lâouest de Jérusalem.
Une pour Asdod⦠Trois des cinq villes ici désignées ont seules été mentionnées; les deux autres sont implicitement comprises dans 1 Samuel 6:1; ou bien, elles se sont jointes spontanément aux autres, comme menacées et délivrées du même sort.
Des souris dâor, selon le nombre⦠On avait fait plus que les prêtres nâavaient demandé.
De toutes les villes des Philistins. Cela se comprend si lâon se rappelle que la plaie des souris avait dévasté le pays tout entier.
Témoin⦠Le texte de la fin de ce verset, paraît avoir été altéré; il signifie littéralement : Et jusquâà la grande prairie sur laquelle ils avaient posé lâarche de lâÃternel jusquâà ce jour dans le champ de Josué, de Beth-Sémès; ce qui nâa aucun sens. Deux légers changements conduisent à notre traduction.
Regardé lâarche. Voir Nombres 4:15 et 2 Samuel 6:7. Les gens de Beth-Sémès sâapprochèrent sans doute avec curiosité et sans respect. Ils étaient plus coupables que les Philistins ignorants; aussi sont-ils traités avec plus de sévérité.
Soixante-dix hommes. Le texte ajoute ici : cinquante mille hommes. On ne sait ce que signifient ces mots. Ils doivent sâêtre glissés là par erreur.
Kirjath-Jéarim, aujourdâhui Kuryet-el-Enab, sur la route de Jaffa à Jérusalem. Câétait la première ville de quelque importance sur la route de Beth-Sémès à Silo. Pourquoi ne ramena-t-on pas lâarche à Silo ? Sans doute parce quâon voyait dans tout ce qui sâétait passé une condamnation prononcée par lâÃternel contre ce lieu si indignement profané par les fils dâÃli; et lâon attendit une direction de Dieu pour fixer la résidence future de lâarche, symbole de sa présence. Câest peut-être pour la même raison que le Tabernacle fut transporté de Silo à Nob (chapitre 21).
versets 1-21
Offrande de réparation. Le sentiment religieux des prêtres et des devins leur fait comprendre quâon ne peut renvoyer lâarche sans offrir un dédommagement (ascham) au Dieu dâIsraël qui a été offensé.
Si vous êtes guéris. La guérison coïncidant avec cet hommage rendu à Dieu prouvera que la maladie provenait réellement du manque de respect dont le peuple des Philistins sâétait rendu coupable envers lui.
Le nombre des objets offerts doit être égal à celui des territoires qui avaient été frappés. Ces objets représentent en même temps les maladies et plaies dont ils ont souffert. Câétait la coutume dans lâantiquité païenne dâoffrir à la divinité une image du mal dont on avait été délivré; cet usage se retrouve encore aux Indes, il a même passé dans lâÃglise chrétienne sous la forme des ex-voto ou offrandes commémoratives, quâon trouve en grand nombre dans les églises catholiques.
Cinq souris dâor. Ce mot nous fait connaître une seconde plaie. celle qui est indiquée sommairement verset 5. Câétait une de ces invasions de souris qui, en Orient, font de grands ravages dans les champs. Plusieurs admettent une seule plaie, celle des tumeurs; les souris ne figureraient ici que comme symbole de cette maladie pestilentielle, selon un usage antique de représenter les maladies contagieuses sous lâimage dâune souris. Comparez Ãsaïe 37:36, note.
Neuf. On craint de profaner lâarche en la plaçant sur un chariot déjà employé à dâautres usages et en y attelant des bêtes qui eussent déjà porté le joug. En les séparant de leurs veaux, on rend lâépreuve mentionnée au verset 9 plus décisive.
Beth-Sémès : actuellement Aïn-Schems, ville de sacrificateurs (Josué 21:16) sur la frontière de Juda et de Dan, à 55 km environ à lâouest de Jérusalem.
Une pour Asdod⦠Trois des cinq villes ici désignées ont seules été mentionnées; les deux autres sont implicitement comprises dans 1 Samuel 6:1; ou bien, elles se sont jointes spontanément aux autres, comme menacées et délivrées du même sort.
Des souris dâor, selon le nombre⦠On avait fait plus que les prêtres nâavaient demandé.
De toutes les villes des Philistins. Cela se comprend si lâon se rappelle que la plaie des souris avait dévasté le pays tout entier.
Témoin⦠Le texte de la fin de ce verset, paraît avoir été altéré; il signifie littéralement : Et jusquâà la grande prairie sur laquelle ils avaient posé lâarche de lâÃternel jusquâà ce jour dans le champ de Josué, de Beth-Sémès; ce qui nâa aucun sens. Deux légers changements conduisent à notre traduction.
Regardé lâarche. Voir Nombres 4:15 et 2 Samuel 6:7. Les gens de Beth-Sémès sâapprochèrent sans doute avec curiosité et sans respect. Ils étaient plus coupables que les Philistins ignorants; aussi sont-ils traités avec plus de sévérité.
Soixante-dix hommes. Le texte ajoute ici : cinquante mille hommes. On ne sait ce que signifient ces mots. Ils doivent sâêtre glissés là par erreur.
Kirjath-Jéarim, aujourdâhui Kuryet-el-Enab, sur la route de Jaffa à Jérusalem. Câétait la première ville de quelque importance sur la route de Beth-Sémès à Silo. Pourquoi ne ramena-t-on pas lâarche à Silo ? Sans doute parce quâon voyait dans tout ce qui sâétait passé une condamnation prononcée par lâÃternel contre ce lieu si indignement profané par les fils dâÃli; et lâon attendit une direction de Dieu pour fixer la résidence future de lâarche, symbole de sa présence. Câest peut-être pour la même raison que le Tabernacle fut transporté de Silo à Nob (chapitre 21).