Le spectacle extraordinaire du jeune David rapportant la tête de Goliath, au lieu de remplir Jonathan de jalousie, fait jaillir en lui, comme une flamme subite, lâamitié la plus ardente.
Ne le laissa pas retourner : allusion à la conduite contraire quâil avait tenue précédemment à son égard.
Alliance : un serment dâéternelle union.
Signe de fraternité chevaleresque.
Ce verset ne signifie pas que David devint le général de lâarmée à la place dâAbner, mais quâil eut sous ses ordres un corps de troupes particulier, avec lequel il sâacquittait des commissions et expéditions dont le chargeait Saül. En même temps sa modestie empêchait quâil ne devint lâobjet de la jalousie des autres serviteurs du roi. Ce coup dâÅil général est une anticipation, car ce qui suit se rattache au récit du combat avec Goliath.
Il sâagit ici de la rentrée triomphale de lâarmée, une fois lâexpédition terminée (Juges 11:34).
Mauvais esprit [envoyé] de Dieu : voir 1 Samuel 16:14, note.
Se démenait, littéralement faisait le prophète.
Sa lance à la main. Arme que Saül tenait ordinairement (1 Samuel 19:10; 1 Samuel 20:33; 1 Samuel 26:7) en guise de sceptre.
David et la paroi : de manière à clouer le premier à la seconde.
Il semble que Saül aurait dû lui donner sa fille en mariage immédiatement après sa victoire sur Goliath, dâaprès la promesse 1 Samuel 17:25. La seule excuse quâil puisse y avoir pour cette infraction à la parole donnée, câest que David nâétait pas en position de payer un douaire convenable pour obtenir une fille de roi, voir versets 18 et 23. Lâintention de Saül en parlant ainsi était déjà celle qui est exprimée au verset 25. Mais le refus de David en fit échouer lâexécution.
Sans doute Mérab aimait cet homme et non David. Peut-être aussi offrait-il à Saül un gros douaire.
Saül nâabandonne pas son perfide dessein contre la vie de David; il cherche à lâexécuter par le moyen de sa seconde fille.
Pour la seconde fois. On pourrait aussi entendre : à deux conditions, dont David doit choisir lâune : une dot convenable, ou cent prépuces.
Temps fixé : le temps qui avait été fixé, sans que le fait ait été raconté; ou bien le temps ordinaire des fiancailles.
Deux cents : le double de ce qui lui avait été demandé.
Ce que Saül avait pensé en mal, tourne en bien à David et devient en même temps la cause dâun endurcissement croissant pour Saül.
Faisaient des campagnes : pour se venger de lâoutrage que David leur avait infligé, en la personne de Goliath.
versets 1-30
1 à 5 Amitié de Jonathan pour David
Le spectacle extraordinaire du jeune David rapportant la tête de Goliath, au lieu de remplir Jonathan de jalousie, fait jaillir en lui, comme une flamme subite, lâamitié la plus ardente.
Ne le laissa pas retourner : allusion à la conduite contraire quâil avait tenue précédemment à son égard.
Alliance : un serment dâéternelle union.
Signe de fraternité chevaleresque.
Ce verset ne signifie pas que David devint le général de lâarmée à la place dâAbner, mais quâil eut sous ses ordres un corps de troupes particulier, avec lequel il sâacquittait des commissions et expéditions dont le chargeait Saül. En même temps sa modestie empêchait quâil ne devint lâobjet de la jalousie des autres serviteurs du roi. Ce coup dâÅil général est une anticipation, car ce qui suit se rattache au récit du combat avec Goliath.
6 à 16 Jalousie de Saül
Il sâagit ici de la rentrée triomphale de lâarmée, une fois lâexpédition terminée (Juges 11:34).
Mauvais esprit [envoyé] de Dieu : voir 1 Samuel 16:14, note.
Se démenait, littéralement faisait le prophète.
Sa lance à la main. Arme que Saül tenait ordinairement (1 Samuel 19:10; 1 Samuel 20:33; 1 Samuel 26:7) en guise de sceptre.
David et la paroi : de manière à clouer le premier à la seconde.
Il semble que Saül aurait dû lui donner sa fille en mariage immédiatement après sa victoire sur Goliath, dâaprès la promesse 1 Samuel 17:25. La seule excuse quâil puisse y avoir pour cette infraction à la parole donnée, câest que David nâétait pas en position de payer un douaire convenable pour obtenir une fille de roi, voir versets 18 et 23. Lâintention de Saül en parlant ainsi était déjà celle qui est exprimée au verset 25. Mais le refus de David en fit échouer lâexécution.
Sans doute Mérab aimait cet homme et non David. Peut-être aussi offrait-il à Saül un gros douaire.
Saül nâabandonne pas son perfide dessein contre la vie de David; il cherche à lâexécuter par le moyen de sa seconde fille.
Pour la seconde fois. On pourrait aussi entendre : à deux conditions, dont David doit choisir lâune : une dot convenable, ou cent prépuces.
Temps fixé : le temps qui avait été fixé, sans que le fait ait été raconté; ou bien le temps ordinaire des fiancailles.
Deux cents : le double de ce qui lui avait été demandé.
28 Ã 30
Ce que Saül avait pensé en mal, tourne en bien à David et devient en même temps la cause dâun endurcissement croissant pour Saül.
Faisaient des campagnes : pour se venger de lâoutrage que David leur avait infligé, en la personne de Goliath.